A voir en Tunisie

TUNISIE – À VOIR et à visiter en Tunisie
Tunis
Tunis offre aux voyageurs les témoignages d’une grande histoire trois fois millénaire. Banlieue de la puissante Carthage, comptoir Romain, capitale de l’empire Hafside, puis de la régence Ottomane, tour à tour Tunis, capitale de la Tunisie moderne, est l’incarnation de son récit. De l’ancienne ville aux ruines de l’antique Carthage, Tunis s’étend aux bords de la mer Méditerranée.
•Bab Bhar
Métissage entre ville moderne et médina, la zone possède pour vestiges des remparts aujourd’hui disparus. Son état actuel date de 1848.
•La médina
Ville traditionnelle, celle de Tunis est considérée comme l’une des plus belles des pays du Maghreb.
•La Mosquée Jamaa Ez-Zitouna
C’est le plus important édifice religieux du Maghreb. Fondée en 732, elle a été entièrement reconstruite au IXe siècle. On y découvre une cour entourée d’une colonnade à chapiteaux antiques. De grands lustres en verre de Venise sont suspendus dans l’immense salle de prière.
La grande mosquée est le cœur de la médina, autour duquel celle-ci s’ordonne.
Il existe à Tunis d’autres belles mosquées : mosquée el Ksar (construite en 1106), la mosquée de la Kasbah (1235) avec son beau minaret, la mosquée Sidi Youssef (1616), la mosquée de Hammouda Pacha,(XVIIe s.), la mosquée des Teinturiers (1716)… la mosquée Youssef Sahib Et-Tabaa, construite en 1812, dans le quartier Halfaouine, présente une riche décoration empruntée au style italien et, à l’intérieur, des stucs ciselés et des marbres polychromes. La mosquée Sidi Mehrez (1675) diffère des mosquées traditionnelles : la coupole centrale qui couvre la salle de prière se trouve au milieu de quatre demi-coupoles. Le mausolée du saint se trouve en face : Sidi Mehrez est le saint patron de Tunis. Les coupoles de la mosquée, stylisées, sont représentées sur l’emblème de la ville.
Mausolées et zaouias.
Certains réservent aux visiteurx de rares émotions esthétiques. Ainsi est-on saisi par la qualité de la décoration intérieure de la zaouia Sidi Brahim où les stucs ciselés, d’une remarquable finesse, ornent les murs et la coupole. Le mausolée Sidi Kacem Zelligi abrite les musées de la Céramique et de l’épigraphique, ainsi qu’ un musée lapidaire présentant des stèles funéraires musulmanes.
•Les souks
Les souks sont en général des ruelles où sont établies des échoppes de commerçants et d’artisans. Il existe une hiérarchie codifiée des métiers. En tête, l’artisanat et le commerce des chéchias (bonnets de laine), ensuite viennent les parfums, le tissage de la soie, la sellerie, la confection des vêtements, la fabrication des babouches, le tissage, la poterie et, en bas de l’échelle, les forgerons et les teinturiers…du plus propre au plus sale!
•Les dars
Dar signifie maison. Ce sont de grandes demeures de notables, situées en général dans un quartier résidentiel, loin de l’agitation et du brouhaha des souks. La médina de Tunis en possède de très beaux.
Dar Othman (Othman Dey), qui date de la fin du XVIe siècle, est l’un des plus anciens et des plus beaux de Tunis. Il se distingue par une façade majestueuse, de style hafside, et un décor intérieur de céramique polychrome.
Au pied de la haute falaise ocre rouge, se trouve la marina de Sidi Bou Saïd, avec cafés, restaurants et hôtels.
•le musée du Bardo
A l’extérieur du centre-ville, ne manquez pas ce musée installé dans le palais du Bardo, ancienne résidence des beys husseinites. Ses collections recouvrent les périodes carthaginoise, romaine, chrétienne et islamique.
Carthage
L’ancienne ville punique est devenue une banlieue chic de Tunis à une vingtaine de kilomètres du centre.
Une fois sur place, faites aller votre imagination . Les ruines, dispersées sur un périmètre important sont peu spectaculaires. Carthage a servi durant des années de carrière de pierre, et d’élégantes villas bourgeoises ont poussé au milieu des jardins de ces ruines tout comme l’immense palais présidentiel.
Sidi Bou Saïd
La charmante petite ville est un admirable point de vue, un promontoire à l’extrémité duquel Carthage installa un port d’où l’on peut contempler l’une des plus belles baies du monde. Sidi Bou saïd, c’est surtout une atmosphère particulière, une certaine nonchalance qui a charmé, envoûté, subjugué écrivains, peintres et musiciens du monde entier… Un rythme extérieur lent, signe d’une vie intérieure plus intense.
Le Cap Bon
Les Romains appelaient le Cap Bon le Beau promontoire. La richesse du sol, la douceur du climat et le dynamisme des hommes ont fait de la région un jardin au-dessus de la mer ou pousse la vigne, les orangers, les citronniers, les bergamotiers, les bigaradiers ainsi que des cultures maraîchères.
Nombre d’autres petites villes ou de villages alentour ne manquent pas d’attrait.
Hammamet
C’est la mer ourlée d’azur, les immenses plages de sable blanc, c’est le ciel bleu, le soleil, les palmiers et les vergers odoriférants. Au commencement, Georges Sebastian, milliardaire roumain, se laisse envoûter par le charme de l’endroit et construit une villa somptueuse dans le style du pays, une des plus belles réussites architecturales.
En 1959, la propriété de Sebastian, acquise par l’Etat tunisien, devient le Centre culturel international où se déroule, chaque été, le Festival international de Hammamet, prestigieuse manifestation à laquelle participent des sommités du monde de la musique, de la danse et du théâtre…
Si Hammamet ne possède pas des monuments grandioses, sa médina a beaucoup de caractère. Le visiteur ne restera pas insensible au charme de ses ruelles et à l’atmosphère d’intimité qui s’en dégage, ni au regard amical et au sourire bienveillant des habitants.
Les remparts de la médina sont percés de trois portes.
La Kasbah date du XVe siècle. Elle a été édifiée sur l’emplacement d’un fort du XIIe siècle. Elle est un excellent point de vue, d’où l’on peut admirer toute la ville. On y a installé un charmant café.
Dans la zone hôtelière, on trouve les ruines de l’antique cité de Pupput où l’on peut surtout admirer les restes des belles maisons, avec thermes privés, mosaïques…
Nabeul
A faible distance de Hammamet, se trouve Nabeul qui constitue le deuxième pôle touristique de la région. Les plages sont, là aussi, belles et étendues. Mais l’ancienne Neapolis a un autre attrait : elle est un des hauts lieux d’un artisanat dynamique et diversifié, dont les branches les plus importantes sont, sans aucun doute, la poterie et la céramique.
On trouve à Nabeul un musée archéologique, un musée du pain…
Le marché de Nabeul se tient le vendredi. On y propose toutes sortes d’animaux, de produits et de denrées. Il est très animé et mérite une visite.
Kelibia
Pour tourner le dos au tourisme de masse, rejoignez cette ville qui vit encore principalement de la pêche. Elle possède quelques complexes balnéaires, de petites plages abritées et un superbe fort du VIe siècle dominant le port.
Kairouan
Ville sainte de l’Islam, ce foyer intellectuel et religieux, rayonna sur tout le Maghreb. C’est là que les Arabes venus d’Orient installèrent leur première base tunisienne en 670. Une académie y fut fondée dès le IXe siècle : traduction, médecine, astronomie, géométrie, arithmétique… Son influence sur la médecine a été très grande au Moyen Age et s’étendit jusqu’en Europe.
•La Grande Mosquée
Lieu de prière le plus ancien du monde musulman occidental, la Grande Mosquée, appelée aussi Jamaa Oqba, est un vaste quadrilatère irrégulier auquel plusieurs portes donnent accès.
•Le bassin des Aghlabites
Construit au IXè siècle, c’est un réservoir à ciel ouvert. Il était alimenté par un aqueduc de 35 km, qui amenait l’eau du Djebel Chérichira. Il s’agit d’un ouvrage hydraulique majeur qui faisait partie du système de collecte d’eau pour la cité
•Les remparts
Ce n’est qu’un peu moins d’un siècle après sa fondation que la ville fut dotée de remparts. De ces premiers remparts, il ne subsiste que des tronçons dont la base est en pisé. Relevés au XIe siècle, les remparts ont été reconstruits au début du XVIIIe siècle.
Le Grand Sud
Au sud du parallèle de Gafsa, s’étend une région qui couvre, avec 90.000 km2 plus de la moitié de la superficie du pays. La pluviométrie y est très faible, toujours inférieure à 200 mm, pouvant descendre au-dessous de 100 mm.
Même si l’aridité constitue leur point commun, toutes ses étendues sont loin d’être uniformes. Paysages naturels, modes de culture, type d’habitat, activité des populations, us et coutumes, du nord au sud, de l’est à l’ouest, tout est différent. Cette grande variété offre une multitude de trèsors à explorer.

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