Quoi manger en Russie

Zakouski (entrées)

Il y a le roi-caviar qui est noir, le caviar rouge fait d’oeufs de saumon ainsi que les caviars d’aubergine ou de courgette. Vous avez aussi un vaste choix de poissons fumés ou salés comme, par example, l’esturgeon, le flétan et le saumon. Les champignons sont très populaires en Russie et ils sont très délicieux. On conseille aussi les “pirojki”, qui sont des chaussons à la viande. Il y aussi les salades. On recommande la “seliodka pod chouboy”, un mélange de betterave râpée, de dés de pomme de terre et de mayonnaise. La “viniegriet”, une sorte de vinaigrette, est une salade où on mélange la betterave et la pomme de terre. Vu que les zakouski, ou entrées, sont servies pendant tout le repas, il vaut mieux de se retenir et ne pas en trop manger. On déguste les entrées après un verre de vodka.

Pierviy (soupe)
Le “pierviy” fait partie de quasiment tous les repas complets. Il y a plusieurs types de soupes. Une soupe au chou, nommé “chtchi”. Une soupe à base de betterave avec viande, légumes et épices, nommé “borchtch”. Il y a aussi des plus grandes soupes, comme “oukha” qui est au poisson, la “solyanka” fait de poisson ou viande avec des cornichons salés et olives, ainsi que le “rassolnik” fait de volaille, riz et orge. On conseille, durant l’été, “okrochka”. C’est une soupe froide fait à base de kvas, qui est une boisson, et mélangé avec viande et légumes.

Vtoroï (plat de résistance)
Vous avez plusieurs choix, comme des choux farcis ou des bouchées de viande et d’oignons hachés qui sont dans des enveloppes de pâte. On conseille la carpe et l’esturgeon préparé au four. Le sarrasin bouilli est l’accompagnement traditionnel.

Tchaï (thé)
Souvent servi avec des “pirojki” ou des petites crêpes, nommées “blintchiki”.

Chachlik (brochettes)
Une partie de brochette est une tradition amicale et chaleureuse en Russie. Le porc et l’esturgeon marinés dans du lait, oignon et vinaigre sont très populaires. Le vodka, évidemment, accompagne le repas.

Bière, hydromel et kvas
A ses débuts, la “miedovukha” était produite par du miel fermenté. Délicieux et cher, elle fait face à la concurrence au XVe siècle. Aujourd’hui, ce vin de miel est produit en industrie et ce n’est que de l’eau-de-vie diluée et parfumée au miel. C’est possible de retrouver le “vrai” vin de miel dans les campagnes.

Dans l’église orthodoxe, la bière servait de vin de messe jusqu’au XIXe siècle. La consommation de la bière a augmentés depuis les dernières années. Il n’y a pas beaucoup de marques nationales et elles ne sont pas de grande qualité. La Baltika et Zolotaya Botchka sont les meilleures.

On produit le kvas en fermentant du pain dans de l’eau. Cette boisson est faiblement alcoolisée, délicieuse et populaire durant l’été.

Vin
Les fournisseurs de vin proviennent généralement des régions entre la mer Noire et la Caspienne, de la Moldavie, de la Géorgie et de Crimée, en Ukraine. Le Kagor est très populaire. Il a été importé, à la fin du XIXe siècle, de Cahors, une ville française. Il a ensuite été produit en Crimée. Durant la même période, le prince Lev Sergeievitch Golitsyne a rapporté au pays la recette du champagne. Produit en Crimée, le Champanskoye est mousseux et sucré. Encore populaire de nos jours, son prix est très bon marché. Les vins secs importés et le champagne français sont très chers. Les vins géorgiens sont un peu moins chers et certains sont délicieux.

Vodka
L’eau-de-vie a été introduite au XVe siècle. Elle était produite par distillation du vin et elle n’était pas populaire en Russie. Plus tard, on a découvert que c’était possible produire de l’eau-de-vie par distillation de grain. Connue sous le nom de “vin de pain” à l’origine, on lui désignera le nom de “vodka” au XIXe siècle.

Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, les nobles exemptés du service à l’État, ont acquis le monopole de la production de cette boisson. L’industrie devenue très rentable, l’impératrice Catherine II offre du vodka à ses importants hôtes. Cette boisson est devenue appréciée partout au monde. A la fin du XIXe siècle, le physicien Dimitri Mendeleïev a fait des travaux qui ont aidé la mise au point de la méthode de production industrielle du vodka “Moskovskaya Ossobaya”, ou “Spéciale de Moscou”, où son titre de 40 degrés est devenue la norme universelle.